GERHARD RICHTER
Espace Louis Vuitton - Osaka
ABSTRAKT
Du 19 novembre 2021 au 15 mai 2022
L’Espace Louis Vuitton Osaka présente sa deuxième exposition, Abstrakt, consacrée à l’artiste allemand Gerhard Richter. Les œuvres issues de la Collection sont exposées dans le cadre du programme Hors-les-murs que la Fondation Louis Vuitton propose dans les Espaces Louis Vuitton de Tokyo, Munich, Venise, Pékin, Séoul et Osaka pour mener à bien son intention de toucher un public international.
Né à Neustadt près de Dresde en ex-RDA, Gerhard Richter a grandi et vécu la Seconde Guerre mondiale à Reichenau (aujourd’hui Bogatynia, une ville de Pologne), puis à Waltersdorf près de la frontière tchèque. Après avoir travaillé comme peintre de théâtre, il s’est inscrit en 1951 à l’académie des Beaux-arts de Dresde où il a reçu une formation très académique sous le contrôle des autorités culturelles de l’époque. Spécialisé en peinture murale (ce qui lui a valu plusieurs commandes), il a terminé sa formation en 1956. Cinq ans plus tard, il a fui l’Allemagne de l’Est pour Düsseldorf où il a poursuivi ses études auprès du peintre abstrait Karl Otto Götz à l’académie des Beaux-arts de la ville. Il s’est lié d’amitié avec Sigmar Polke et Konrad Lueg, avec qui il a organisé une première exposition dans un magasin abandonné en 1963, suivie d’une seconde intitulée Living with Pop: A Demonstration for Capitalist Realism.
Gerhard Richter a commencé à utiliser la photographie au début des années 1960 pour remettre en question la peinture et la raison d’être de l’art dans l’esprit du réalisme capitaliste qu’il avait revendiqué dans ses premières expositions. L’expérience de la Seconde Guerre mondiale l’ayant beaucoup marqué, la photographie semblait lui offrir la distance nécessaire pour aborder des sujets où la politique et l’histoire influencent directement la sphère personnelle. Tout au long de sa carrière, il a copié des photos de magazines et de journaux, ainsi que ses propres photographies, notamment de ses proches et de sa famille. En parallèle, il a développé une forme d’abstraction mêlant grilles colorées, peinture gestuelle et monochromes.
Ses premières œuvres abstraites datent du milieu des années 1960. Il continue aujourd’hui à en produire en alternance avec ses œuvres figuratives. Jusqu’en 1971, son usage de la couleur était rare ou discret, mais à partir de 1979, il est devenu généreux, frappant et de toute évidence motivé par un principe de plaisir qui émergera plus clairement tout au long des années 1980. Richter a également développé différentes textures à l’aide d’une variété d’outils (pinceaux et spatules de différentes tailles). Si cela donne d’abord une impression de profusion, on identifie rapidement la structure rigoureuse de chaque texture. Par exemple, dans Möhre [Carotte] (1984), la composition s’articule autour d’un axe central défini par une ligne jaune vif soulignée de gris et entourée de trois zones chromatiques (gris, rouge et jaune) possédant chacune leur propre texture.
Richter revisite activement le début de sa carrière, ainsi que – non sans un recul ironique – l’histoire de la peinture, des thèmes romantiques et sublimes, ou encore l’abstraction géométrique et lyrique. Plus qu’une approche parallèle, la coexistence entre figuration et abstraction qu’il chérit émerge comme une mise en abyme. La profondeur matérielle résonne grâce à la surface rayée et les éléments photographiés aperçus à travers des couches transparentes, tandis que la profondeur mentale se matérialise dans des titres qui évoquent des atmosphères, des éléments naturels ou des prénoms. Loin d’être simpliste et conceptuelle, cette recherche d’une vie atteint son paroxysme dans son hésitation entre effacement et dévoilement. Pour l’Espace Louis Vuitton Osaka, la Fondation Louis Vuitton a spécialement choisi 18 tableaux abstraits de Gerhard Richter de la Collection qui retracent plus de trente ans de création. Deux de ces œuvres, 940-4 Abstraktes Bild et 941-7 Abstraktes Bild (2015), sont présentées pour la première fois. Cette exposition rend hommage à l’un des peintres les plus prolifiques et emblématiques de l’ère contemporaine.
Né à Neustadt près de Dresde en ex-RDA, Gerhard Richter a grandi et vécu la Seconde Guerre mondiale à Reichenau (aujourd’hui Bogatynia, une ville de Pologne), puis à Waltersdorf près de la frontière tchèque. Après avoir travaillé comme peintre de théâtre, il s’est inscrit en 1951 à l’académie des Beaux-arts de Dresde où il a reçu une formation très académique sous le contrôle des autorités culturelles de l’époque. Spécialisé en peinture murale (ce qui lui a valu plusieurs commandes), il a terminé sa formation en 1956. Cinq ans plus tard, il a fui l’Allemagne de l’Est pour Düsseldorf où il a poursuivi ses études auprès du peintre abstrait Karl Otto Götz à l’académie des Beaux-arts de la ville. Il s’est lié d’amitié avec Sigmar Polke et Konrad Lueg, avec qui il a organisé une première exposition dans un magasin abandonné en 1963, suivie d’une seconde intitulée Living with Pop: A Demonstration for Capitalist Realism.
Gerhard Richter a commencé à utiliser la photographie au début des années 1960 pour remettre en question la peinture et la raison d’être de l’art dans l’esprit du réalisme capitaliste qu’il avait revendiqué dans ses premières expositions. L’expérience de la Seconde Guerre mondiale l’ayant beaucoup marqué, la photographie semblait lui offrir la distance nécessaire pour aborder des sujets où la politique et l’histoire influencent directement la sphère personnelle. Tout au long de sa carrière, il a copié des photos de magazines et de journaux, ainsi que ses propres photographies, notamment de ses proches et de sa famille. En parallèle, il a développé une forme d’abstraction mêlant grilles colorées, peinture gestuelle et monochromes.
Ses premières œuvres abstraites datent du milieu des années 1960. Il continue aujourd’hui à en produire en alternance avec ses œuvres figuratives. Jusqu’en 1971, son usage de la couleur était rare ou discret, mais à partir de 1979, il est devenu généreux, frappant et de toute évidence motivé par un principe de plaisir qui émergera plus clairement tout au long des années 1980. Richter a également développé différentes textures à l’aide d’une variété d’outils (pinceaux et spatules de différentes tailles). Si cela donne d’abord une impression de profusion, on identifie rapidement la structure rigoureuse de chaque texture. Par exemple, dans Möhre [Carotte] (1984), la composition s’articule autour d’un axe central défini par une ligne jaune vif soulignée de gris et entourée de trois zones chromatiques (gris, rouge et jaune) possédant chacune leur propre texture.
Richter revisite activement le début de sa carrière, ainsi que – non sans un recul ironique – l’histoire de la peinture, des thèmes romantiques et sublimes, ou encore l’abstraction géométrique et lyrique. Plus qu’une approche parallèle, la coexistence entre figuration et abstraction qu’il chérit émerge comme une mise en abyme. La profondeur matérielle résonne grâce à la surface rayée et les éléments photographiés aperçus à travers des couches transparentes, tandis que la profondeur mentale se matérialise dans des titres qui évoquent des atmosphères, des éléments naturels ou des prénoms. Loin d’être simpliste et conceptuelle, cette recherche d’une vie atteint son paroxysme dans son hésitation entre effacement et dévoilement. Pour l’Espace Louis Vuitton Osaka, la Fondation Louis Vuitton a spécialement choisi 18 tableaux abstraits de Gerhard Richter de la Collection qui retracent plus de trente ans de création. Deux de ces œuvres, 940-4 Abstraktes Bild et 941-7 Abstraktes Bild (2015), sont présentées pour la première fois. Cette exposition rend hommage à l’un des peintres les plus prolifiques et emblématiques de l’ère contemporaine.
A propos de la Fondation Louis Vuitton
Animée par une mission d’intérêt général, la Fondation Louis Vuitton se consacre exclusivement à l’art et aux artistes contemporains, ainsi qu’aux œuvres du 20e siècle qui les ont inspirés. La Collection et les expositions qu’elle organise s’adressent à un large public. Déjà reconnu comme un emblème de l’architecture du 21e siècle, le magnifique bâtiment conçu par l’architecte américano-canadien Frank Gehry constitue la première affirmation artistique de la Fondation. Depuis son ouverture en octobre 2014, la Fondation a accueilli plus de sept millions de visiteurs en provenance de France et de l’étranger.
La Fondation Louis Vuitton s’engage à participer à des initiatives internationales, tant au sein de la Fondation qu’en partenariat avec des institutions publiques et privées, y compris d’autres fondations et musées tels que le musée Pouchkine à Moscou et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg (Icons of Modern Art: The Shchukin Collection), le MoMA à New York (Being Modern: MoMA in Paris) et la Courtauld Gallery à Londres (The Courtauld Collection. A Vision for Impressionism), entre autres. La direction artistique de la Fondation a aussi conçu le programme « Hors-les-murs » pour les Espaces Louis Vuitton Tokyo, München, Beijing et Venezia, lesquels sont exclusivement dédiés aux expositions d’œuvres de la Collection. Ces expositions sont ouvertes gratuitement au public et promues à travers une communication culturelle spécifique.
Animée par une mission d’intérêt général, la Fondation Louis Vuitton se consacre exclusivement à l’art et aux artistes contemporains, ainsi qu’aux œuvres du 20e siècle qui les ont inspirés. La Collection et les expositions qu’elle organise s’adressent à un large public. Déjà reconnu comme un emblème de l’architecture du 21e siècle, le magnifique bâtiment conçu par l’architecte américano-canadien Frank Gehry constitue la première affirmation artistique de la Fondation. Depuis son ouverture en octobre 2014, la Fondation a accueilli plus de sept millions de visiteurs en provenance de France et de l’étranger.
La Fondation Louis Vuitton s’engage à participer à des initiatives internationales, tant au sein de la Fondation qu’en partenariat avec des institutions publiques et privées, y compris d’autres fondations et musées tels que le musée Pouchkine à Moscou et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg (Icons of Modern Art: The Shchukin Collection), le MoMA à New York (Being Modern: MoMA in Paris) et la Courtauld Gallery à Londres (The Courtauld Collection. A Vision for Impressionism), entre autres. La direction artistique de la Fondation a aussi conçu le programme « Hors-les-murs » pour les Espaces Louis Vuitton Tokyo, München, Beijing et Venezia, lesquels sont exclusivement dédiés aux expositions d’œuvres de la Collection. Ces expositions sont ouvertes gratuitement au public et promues à travers une communication culturelle spécifique.