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La Collection de la Fondation -
Accrochage 2

I — Communiqué de presse

Deuxième étape de l’inauguration de la Fondation Louis Vuitton à partir du 17 décembre 2014


La Fondation Louis Vuitton présente la seconde étape de son programme d’inauguration avec, dans les espaces situés en « rez-de-bassin », une exposition contemporaine dédiée à l’artist danois Olafur Eliasson, internationalement reconnu et, dans les espaces situés dans les étages une nouvelle présentation de la Collection.

La nouvelle présentation d’oeuvres de la Collection s’articule autour d’une quinzaine d’artistes de diverses générations et nationalités, aux modes d’expression différents et suivant deux axes génériques :

— Un premier axe est centré sur l’individu, d’une part dans son rapport au monde, dans sa dimension sociale, politique, consumériste, d’autre part, sur ses doutes et angoisses, selon une approche que l’on pourrait qualifier d’expressionniste.

Wolfgang Tillmans agence, dans un dispositif conçu par lui-même, un ensemble important d’oeuvres photographiques qui témoignent de sa relation empathique à son environnement,-portraits, natures mortes, paysages -, dispositif dans lequel deux sculptures
d’Isa Genzken Bouquet et Zwei Bügelbretter forment un contrepoint critique sur le mode ironique d’une certaine réalité. Autour se déploient deux vidéos d’Ed Atkins, Us Dead Talk Love et Even Pricks, qui mettent en scène une humanité hybride et déstabilisante, tandis que les personnages d’Annette Messager, Le Masque Rouge, La Petite Ballerine et Mes transports (N°7) , entre poupée et marionnette, distillent une atmosphère de malaise et d’humour macabre. Plus loin Charlie Don’t surf de Maurizio Cattelan offre au visiteur une vision «biographique» de l’artiste, au travers d’une expérience négative et mélancolique de l’école. Enfin Zombie Rothko de Rachel Harrison expose un mélange hybride de styles, entre Expressionnisme Abstrait, Pop art et assemblage.

A part et point d’orgue, un ensemble important de sculptures d’Alberto Giacometti, Lotar II, III, L’homme qui chavire, Tête sur Tige , Trois Hommes qui marchent , sous la tutelle de la Grande femme II, des dessins et des photographies, manifestent de la quête angoissée et inlassable de l’artiste pour « voir » le réel.

— Un second axe, intériorisé et poétique, incite à la réflexion et à la méditation, suivant une dimension plus introspective et contemplative, autour d’une importante installation de Sigmar Polke, Cloud Paintings, composée de quatre peintures translucides au centre desquelles est posée une météorite, de quatre milliards d’années, symbolisant la nature cosmique de l’ensemble. Proches, les photographies monumentales de Tacita Dean, Majesty (Portrait) et Hünengrab et deux séries de dessins l’une sur « albâtre » et l’autre sur « papier carbone», questionnent les traces d’un temps immuable.

Non loin, la vidéo de Bas Jan Ader Primary Time, la sculpture Acacia et Foglie di Zucca de Giuseppe Penone et la fontaine de Thomas Schütte Weinende Frau, l’installation Capello per Due V de Mona Hatoum et celle de Nam June Paik, TV Rodin (le Penseur), comme la vidéo Tomorrow Everything will be Alright d’Akram Zaatari, évoquent, de manière allusive, la mémoire, le passage du temps, l’ambiguïté de la relation à l’autre et à la nature, la réflexion sur sa propre identité. 

Au printemps 2015 une troisième présentation d’une sélection d’oeuvres de la Collection exposera deux nouveaux axes avec d’une part des oeuvres empreintes de l’esprit Pop, d’autre part des oeuvres en relation étroite avec la musique ou le son.

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Contact presse

fondationlouisvuitton@brunswickgroup.com