La Fondation Louis Vuitton annonce ses expositions de printemps
Le 18 février 2022
La Fondation Louis Vuitton présentera ce printemps, deux expositions simultanées qui célébreront la couleur : « La Couleur en fugue » et « Simon Hantaï (1922-2008) - L’Exposition du centenaire ». À travers cette programmation, la Fondation affirme, à nouveau, sa volonté d'ancrer son engagement pour la création actuelle, toujours en perspective avec des références de l’histoire de l’art.
Galeries 8 à 10
Avec l’exposition « La Couleur en fugue », présentée au dernier niveau de la Fondation, la peinture sort du champ restreint de la toile tendue sur châssis. Couleurs et supports s’inventent une liberté nouvelle en envahissant l’espace (mur, sol, plafond). Ces diverses variations de l’expansion de la couleur dans l’architecture, en dialogue étroit avec Frank Gehry, sont montrées à travers cinq artistes de la scène internationale, d’origines et de générations différentes.
L’exposition présentera des œuvres de Sam Gilliam (Etats-Unis, 1933), Steven Parrino (Etats-Unis, 1958-2005) et de Niele Toroni (Suisse/France, 1937), grâce à des prêts importants d’institutions publiques et privées, nationales et internationales, ainsi que deux interventions inédites, réalisées pour la Fondation Louis Vuitton, par Katharina Grosse (Allemagne, 1961) et Megan Rooney (Canada, 1985).
Dès l’entrée de l’exposition, est présenté, pour la première fois en France, un ensemble historique de trois Drapes réalisés par Sam Gilliam à la fin des années 1960. Fondatrices de sa démarche picturale, ces toiles colorées, suspendues librement dans l’espace, ont marqué un tournant majeur dans l’histoire de la peinture abstraite américaine.
En vis-à-vis, sont réunies des œuvres de la série emblématique des misshaped canvas (toiles déformées) de Steven Parrino. Posées au sol ou montées sur châssis, ces toiles à bandes verticales, noires et blanches ou peintes d’une seule couleur (noir, rose, argenté), questionnent la nature du médium pictural, entre image et objet, non sans références aux cultures populaires et underground américaines.
Un choix d’œuvres de Niele Toroni permet de découvrir ses empreintes de pinceau sur des supports divers : toile, toile cirée, bois, papier, où la rigidité et la constance de sa méthode énoncée en 1967, n’excluent pas une infinité de variations selon les supports, la couleur, l’intensité du geste, etc.
Fusionnant peinture, architecture et performance, Megan Rooney s’approprie une galerie à l’air libre pour inventer un paysage pictural dont la non-figuration se fonde pourtant toujours sur l’évocation d’un réel. Munie d’outils les plus divers, l’artiste applique la peinture à même le mur créant un espace immersif de vibrations colorées, répondant à une gestuelle impulsée par le corps en accord avec le lieu.
De son côté, Katharina Grosse, une habituée des interventions in situ, introduit dans la Galerie 10 une structure dynamique composée de formes triangulaires superposées. Peignant le mur, le sol et la structure en bois, Katharina Grosse transforme l'espace en une « interface entre la peinture et la lumière du jour » et participe à la propulsion de la couleur dans une chorégraphie flamboyante d'un grand élan.
Par ailleurs, l'artiste réalisera une œuvre inédite commandée par la Fondation Louis Vuitton, qui sera exposée à partir de septembre. Cette création nouvelle sera installée dans « le canyon » et interagira avec la complexité multicouche de l'espace architectural atypique de Frank Gehry.
Katharina Grosse sera également mise à l’honneur à l’Espace Louis Vuitton Venezia qui présentera, dans le cadre de la 59e édition de la Biennale internationale d’art contemporain du 22 avril au 27 novembre 2022, une création originale, composée d'une impression géante sur un treillis métallique, créée spécialement pour l'occasion.
Un catalogue de 220 pages accompagnera l’exposition « La Couleur en fugue ».
Co-publié par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard en versions française et anglaise, il réunit des essais, des entretiens et des notices sur les œuvres et les artistes de l’exposition. Avec des contributions de : Philippe Dagen, Ludger Schwarte, Nancy Spector, Frank Gehry, Hans-Ulrich Obrist, Jonathan Binstock, Florence Ostende, Marc-Olivier Wahler, Suzanne Pagé, Ludovic Delalande, Claudia Buizza, Nathalie Ogé et Claire Staebler.
Commissariat général : Suzanne Pagé, Directeur artistique de la Fondation Louis Vuitton, Paris
Commissaires d’exposition : Ludovic Delalande, Nathalie Ogé et Claire Staebler avec Claudia Buizza (direction artistique de la Fondation).
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Galeries 1 à 7
A l’occasion du centenaire de la naissance de l’artiste (1922-2008), la Fondation Louis Vuitton organise, sous le commissariat d’Anne Baldassari, une exposition rétrospective inédite rassemblant plus de 130 œuvres de Simon Hantaï dont beaucoup jamais exposées, pour la plupart de grands formats et centrée sur les années 1957-2000.
Ce panorama impressionnant de l’œuvre de l’artiste est présenté sur trois niveaux du bâtiment de Frank Gehry totalisant une surface d’environ 2 700 m2.
Pour cette rétrospective, le fonds d’atelier, en grande partie inédit, de l’œuvre de Simon Hantaï sera montré de manière exceptionnelle. A ce fonds d’atelier sont jointes une quinzaine d’œuvres à caractère historique, emblématiques de sa démarche des années 1957-1965, dont l’artiste fit le plus souvent don à des institutions publiques ou issues de grandes collections particulières en France ou à l’étranger. Enfin, quatre importantes peintures de Simon Hantaï conservées dans la collection de la Fondation Louis Vuitton complètent cet ensemble.
L’exposition prend comme point de départ de son parcours didactique la peinture Écriture rose (1958 – 1959, donation de l’artiste à l’État. Musée national d’art moderne / CNACGP) et couvre les grandes périodes successives de son œuvre depuis les Peintures à signes, Monochromes, Mariales, Catamurons, Panses, Meuns, Études, Blancs, Tabulas, Peintures polychromes, Sérigraphies et Laissées pour se conclure sur le « dernier atelier ».
Les influences artistiques décisives au développement de Simon Hantaï sont mises en valeur à travers la présentation d’œuvres de Henri Matisse et de Jackson Pollock. Enfin, les relations d’amitié et de travail nouées au début des années 1960 entre Simon Hantaï et les jeunes artistes de son entourage à la Cité des Fleurs, Michel Parmentier et Daniel Buren sont évoquées dans l’exposition par des confrontations. Une intervention in situ inédite de Daniel Buren, intitulée Mur(s) pour Simon et conçue comme un hommage à Simon Hantaï, est présentée dans le parcours de l’exposition.
Artiste français d’origine hongroise, Simon Hantaï (1922-2008), s’est installé à Paris en 1948 et y a réalisé l’ensemble de son œuvre. Reconnu par André Breton dès 1953 qui lui consacre sa première exposition personnelle parisienne à la galerie surréaliste « A l’Etoile scellée », Simon Hantaï accomplit une œuvre d’une originalité et d’une fécondité exceptionnelle qui le conduira à recevoir le premier prix de la Fondation Maeght en 1967, puis le Grand Prix national des arts plastiques en 1980, ainsi qu’à représenter la France à la 40ème Biennale de Venise en 1982.
Simon Hantaï est représenté par 139 œuvres dans les collections publiques françaises et par une cinquantaine d’œuvres dans les collections publiques à l’étranger.
A l’occasion de l’exposition consacrée à Simon Hantaï, la Fondation Louis Vuitton a le plaisir d’accueillir trois de ses fils musiciens de renommée internationale, pour un concert exceptionnel le 19 mai 2022. Marc Hantaï, Jérôme Hantaï et Pierre Hantaï présenteront un programme en trio clavecin-flûte-viole de gambe consacré à Couperin, Leclair, Rameau et Bach.
Un catalogue de 320 pages, co-publié par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard avec des contributions de Zsuzsa Hantaï, Anne Baldassari, Jean-Luc Nancy, Georges Didi-Huberman, Jean-Louis Schefer et Daniel Buren accompagne l’exposition.
Commissaire, direction du catalogue : Anne Baldassari, Conservateur général du Patrimoine
La Couleur en fugue
> Du 4 mai au 29 août 2022Galeries 8 à 10
Avec l’exposition « La Couleur en fugue », présentée au dernier niveau de la Fondation, la peinture sort du champ restreint de la toile tendue sur châssis. Couleurs et supports s’inventent une liberté nouvelle en envahissant l’espace (mur, sol, plafond). Ces diverses variations de l’expansion de la couleur dans l’architecture, en dialogue étroit avec Frank Gehry, sont montrées à travers cinq artistes de la scène internationale, d’origines et de générations différentes.
L’exposition présentera des œuvres de Sam Gilliam (Etats-Unis, 1933), Steven Parrino (Etats-Unis, 1958-2005) et de Niele Toroni (Suisse/France, 1937), grâce à des prêts importants d’institutions publiques et privées, nationales et internationales, ainsi que deux interventions inédites, réalisées pour la Fondation Louis Vuitton, par Katharina Grosse (Allemagne, 1961) et Megan Rooney (Canada, 1985).
Dès l’entrée de l’exposition, est présenté, pour la première fois en France, un ensemble historique de trois Drapes réalisés par Sam Gilliam à la fin des années 1960. Fondatrices de sa démarche picturale, ces toiles colorées, suspendues librement dans l’espace, ont marqué un tournant majeur dans l’histoire de la peinture abstraite américaine.
En vis-à-vis, sont réunies des œuvres de la série emblématique des misshaped canvas (toiles déformées) de Steven Parrino. Posées au sol ou montées sur châssis, ces toiles à bandes verticales, noires et blanches ou peintes d’une seule couleur (noir, rose, argenté), questionnent la nature du médium pictural, entre image et objet, non sans références aux cultures populaires et underground américaines.
Un choix d’œuvres de Niele Toroni permet de découvrir ses empreintes de pinceau sur des supports divers : toile, toile cirée, bois, papier, où la rigidité et la constance de sa méthode énoncée en 1967, n’excluent pas une infinité de variations selon les supports, la couleur, l’intensité du geste, etc.
Fusionnant peinture, architecture et performance, Megan Rooney s’approprie une galerie à l’air libre pour inventer un paysage pictural dont la non-figuration se fonde pourtant toujours sur l’évocation d’un réel. Munie d’outils les plus divers, l’artiste applique la peinture à même le mur créant un espace immersif de vibrations colorées, répondant à une gestuelle impulsée par le corps en accord avec le lieu.
De son côté, Katharina Grosse, une habituée des interventions in situ, introduit dans la Galerie 10 une structure dynamique composée de formes triangulaires superposées. Peignant le mur, le sol et la structure en bois, Katharina Grosse transforme l'espace en une « interface entre la peinture et la lumière du jour » et participe à la propulsion de la couleur dans une chorégraphie flamboyante d'un grand élan.
Par ailleurs, l'artiste réalisera une œuvre inédite commandée par la Fondation Louis Vuitton, qui sera exposée à partir de septembre. Cette création nouvelle sera installée dans « le canyon » et interagira avec la complexité multicouche de l'espace architectural atypique de Frank Gehry.
Katharina Grosse sera également mise à l’honneur à l’Espace Louis Vuitton Venezia qui présentera, dans le cadre de la 59e édition de la Biennale internationale d’art contemporain du 22 avril au 27 novembre 2022, une création originale, composée d'une impression géante sur un treillis métallique, créée spécialement pour l'occasion.
Un catalogue de 220 pages accompagnera l’exposition « La Couleur en fugue ».
Co-publié par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard en versions française et anglaise, il réunit des essais, des entretiens et des notices sur les œuvres et les artistes de l’exposition. Avec des contributions de : Philippe Dagen, Ludger Schwarte, Nancy Spector, Frank Gehry, Hans-Ulrich Obrist, Jonathan Binstock, Florence Ostende, Marc-Olivier Wahler, Suzanne Pagé, Ludovic Delalande, Claudia Buizza, Nathalie Ogé et Claire Staebler.
Commissariat général : Suzanne Pagé, Directeur artistique de la Fondation Louis Vuitton, Paris
Commissaires d’exposition : Ludovic Delalande, Nathalie Ogé et Claire Staebler avec Claudia Buizza (direction artistique de la Fondation).
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Simon Hantaï (1922 - 2008). L’exposition du centenaire.
> Du 18 mai au 29 août 2022Galeries 1 à 7
A l’occasion du centenaire de la naissance de l’artiste (1922-2008), la Fondation Louis Vuitton organise, sous le commissariat d’Anne Baldassari, une exposition rétrospective inédite rassemblant plus de 130 œuvres de Simon Hantaï dont beaucoup jamais exposées, pour la plupart de grands formats et centrée sur les années 1957-2000.
Ce panorama impressionnant de l’œuvre de l’artiste est présenté sur trois niveaux du bâtiment de Frank Gehry totalisant une surface d’environ 2 700 m2.
Pour cette rétrospective, le fonds d’atelier, en grande partie inédit, de l’œuvre de Simon Hantaï sera montré de manière exceptionnelle. A ce fonds d’atelier sont jointes une quinzaine d’œuvres à caractère historique, emblématiques de sa démarche des années 1957-1965, dont l’artiste fit le plus souvent don à des institutions publiques ou issues de grandes collections particulières en France ou à l’étranger. Enfin, quatre importantes peintures de Simon Hantaï conservées dans la collection de la Fondation Louis Vuitton complètent cet ensemble.
L’exposition prend comme point de départ de son parcours didactique la peinture Écriture rose (1958 – 1959, donation de l’artiste à l’État. Musée national d’art moderne / CNACGP) et couvre les grandes périodes successives de son œuvre depuis les Peintures à signes, Monochromes, Mariales, Catamurons, Panses, Meuns, Études, Blancs, Tabulas, Peintures polychromes, Sérigraphies et Laissées pour se conclure sur le « dernier atelier ».
Les influences artistiques décisives au développement de Simon Hantaï sont mises en valeur à travers la présentation d’œuvres de Henri Matisse et de Jackson Pollock. Enfin, les relations d’amitié et de travail nouées au début des années 1960 entre Simon Hantaï et les jeunes artistes de son entourage à la Cité des Fleurs, Michel Parmentier et Daniel Buren sont évoquées dans l’exposition par des confrontations. Une intervention in situ inédite de Daniel Buren, intitulée Mur(s) pour Simon et conçue comme un hommage à Simon Hantaï, est présentée dans le parcours de l’exposition.
Artiste français d’origine hongroise, Simon Hantaï (1922-2008), s’est installé à Paris en 1948 et y a réalisé l’ensemble de son œuvre. Reconnu par André Breton dès 1953 qui lui consacre sa première exposition personnelle parisienne à la galerie surréaliste « A l’Etoile scellée », Simon Hantaï accomplit une œuvre d’une originalité et d’une fécondité exceptionnelle qui le conduira à recevoir le premier prix de la Fondation Maeght en 1967, puis le Grand Prix national des arts plastiques en 1980, ainsi qu’à représenter la France à la 40ème Biennale de Venise en 1982.
Simon Hantaï est représenté par 139 œuvres dans les collections publiques françaises et par une cinquantaine d’œuvres dans les collections publiques à l’étranger.
A l’occasion de l’exposition consacrée à Simon Hantaï, la Fondation Louis Vuitton a le plaisir d’accueillir trois de ses fils musiciens de renommée internationale, pour un concert exceptionnel le 19 mai 2022. Marc Hantaï, Jérôme Hantaï et Pierre Hantaï présenteront un programme en trio clavecin-flûte-viole de gambe consacré à Couperin, Leclair, Rameau et Bach.
Un catalogue de 320 pages, co-publié par la Fondation Louis Vuitton et les Éditions Gallimard avec des contributions de Zsuzsa Hantaï, Anne Baldassari, Jean-Luc Nancy, Georges Didi-Huberman, Jean-Louis Schefer et Daniel Buren accompagne l’exposition.
Commissaire, direction du catalogue : Anne Baldassari, Conservateur général du Patrimoine